5e mercredi de Carême, La vérité nous rend libres

2022-04-06T10:11:02+01:006 avril 2022|

Contemplation de l’évangile selon saint Ignace.

Prier l’Esprit saint et demander une grâce, par exemple vouloir déjà maintenant grandir en vérité et en liberté spirituelle, puis lire le texte. Prendre un temps sur chaque partie, 10 minutes par exemple. Relire cette partie, imaginer la scène, écouter, choisir quel personnage je suis (pas Jésus), ce qu’il dit, voit, entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.

Évangile (Jn 8, 31-42)

Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. »

Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous.

Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

Première partie de l’évangile du jour.

Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.»

Jésus s’adresse d’abord à des juifs qui croient en lui, mais il tente de les amener à une foi plus claire en qui il est. La vérité essentielle de la foi est que Dieu nous aime en Jésus son Verbe (c’est-à-dire son Parler, son expression même), jusqu’à l’extrême. Son accueil par les croyants les libère et les transforme en d’autres christs (oints), cela éclatera à la Pentecôte. Demeurer « fidèles à ma parole », c’est la garder en soi, la ruminer, y puiser sa vie. « Connaître la vérité », c’est faire corps avec elle.

Je peux prendre 10 minutes pour contempler Jésus, Parler de vérité qui a pris chair par amour pour nous, Jésus est l’homme le plus libre d’aimer qui ait jamais été.

Deuxième partie de l’évangile

Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. »

Certains juifs, non croyants en Jésus, ne supportent pas la leçon que Jésus leur propose, ils ont l’impression d’être libres, mais ne sont pas libres pour l’essentiel, libres d’aimer. Nous ne connaissons pas les chaînes qui nous entrainent au péché. Jésus les dénonce pour libérer ceux qui l’écoutent. La vérité rend libre d’aimer, pas de détester. Qu’est-ce qui commande en votre cœur : la foi d’Abraham ou la haine ? Voilà qui dérange les auditeurs de Jésus, d’où leur agressivité.

Je peux prendre 10 minutes pour accueillir Jésus, le Fils habité par l’Esprit de vérité, qui vient me libérer de mes esclavages, complicités au mal et mauvaises habitudes.

Troisième partie de l’évangile

Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. » Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé. »

Nous choisissons notre père, cad l’autorité que nous écoutons davantage. Si c’est Abraham, nous vivons comme lui par la foi et nous reconnaissons Jésus comme son fils. Il ne suffit pas de descendre d’Abraham, d’être juif ou chrétien, pour être ses fils, il faut aussi que nos pensées et actions correspondent, et non pas vouloir écarter ou éliminer ceux qui me gênent !

Je peux prendre 10 minutes pour regarder les œuvres de Jésus et les miennes aujourd’hui. Ma mission est différente, mais je peux lui demander d’inspirer toutes mes pensées et actions, que j’agisse à partir de lui et avec lui.

Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Qu’ai-je envie de lui dire? Il me répond ? Conclure par un signe de croix, me lever, noter mon vécu.