5e samedi de Carême, La décision de tuer Jésus, objet de haine

2022-04-08T08:34:21+01:008 avril 2022|

Proposition de contemplation de l’évangile selon saint Ignace.

Prier l’Esprit saint et lire le texte puis demander une grâce, par exemple de pardonner avec Jésus les injustices. Choisir un temps à contempler chaque partie, 5 ou 10 minutes par exemple. Relire cette partie, imaginer la scène, écouter, choisir quel personnage je suis, ami de Lazare, pharisien, Caïphe, grand prêtre ou pèlerin, ce qu’il dit, voit, entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.

Évangile (Jn 11, 45-57)

Quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : «Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »

Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : « Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

Première partie de l’évangile du jour.

Quand Lazare fut sorti du tombeau, beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient : “Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. »

La violence vient souvent de la peur ou de l’angoisse. L’autorité des grands prêtres et les pharisiens leur semble menacée par celle, croissante, de Jésus. Ils imaginent une menace extérieure romaine pour justifier à l’avance leur rejet de Jésus et leur violence.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus qui a relevé publiquement Lazare pour révéler au peuple la puissance de Dieu sur la mort, mais en sachant son action serait insupportable aux grands prêtres et pharisiens, qui le feraient mourir.

Deuxième partie de l’évangile du jour.

Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit : « Vous n’y comprenez rien vous ne voyez pas quel est votre intérêt : il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

Le nom de Caïphe est proche de celui de Képhas (pierre) que Jésus donne à Simon. Caïphe s’appelait Joseph, mais il est l’anti-Joseph, il est celui qui refuse d’adopter le Fils, mais le Père va transformer en bien le mal que commet Caïphe. Le principe du bouc émissaire consiste à choisir quelqu’un sur qui on projettera toute la responsabilité d’un malheur. En l’éliminant on pense alors éliminer le mal. Ainsi la peine de mort, le rejet des étrangers, les Interruptions ‘Médicales’ de Grossesse, les pogroms, les persécutions, etc.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus innocent acceptant par avance l’injustice de sa condamnation “afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés.

Troisième partie de l’évangile du jour.

À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux : «Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter.

Ce jour-là, “ils décidèrent de le tuer”; “La Pâque juive était proche.” L’évangile rapproche les deux évènements qui vont se superposer, L’agneau pascal fut offert pour sauver par son sang le peuple de Dieu du fléau qui atteint les aînés de l’Egypte. Leur mort décide le pharaon à laisser partir le peuple hébreu esclave.

Je peux prendre quelques minutes pour rapprocher les évènements des deux Pâques: l’offrande des agneaux et le passage de la mer à la première Pâque, avec l’offrande de Jésus pour rassembler les hommes et son passage de la mort à la Vie.

Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Qu’ai-je envie de lui dire? Il me répond ? Conclure par un signe de croix, me lever, noter mon vécu