Espérer, c’est respirer : nos aînés témoignent

2018-01-28T20:12:53+01:0021 novembre 2017|

« L’espoir fait vivre », ce proverbe souvent énoncé avec un peu d’ironie n’en contient pas moins quelques vérités. C’est ce qu’a exploré en ce début novembre l’équipe locale du MCR en se plongeant dans le petit livret servant de support aux réunions mensuelles. Et l’échange fut fructueux, empreint de foi. Un temps de prière fervente est venu clore la rencontre. En voici quelques moments forts.

Près d’une vingtaine de personnes se sont ainsi retrouvées à Castelginest, livret en main ! Le regard posé sur une photographie représentant un monument du parc de la Tête d’Or de Lyon, nos aînés ont partagé cette réflexion : seul, on ne peut rien faire mais si nous unissons nos forces nous pouvons soulever l’immense rocher qui représente la planète : notre force est décuplée donc, aidons nous, soyons unis pour affronter les difficultés qui se trouvent sur notre chemin !
On feuillette le document. La page suivante suscite un nouvel échange. L’homme, être pensant, à la différence des animaux, a besoin d’une raison de vivre : celle-ci s’incarne dans la présence d’un autre, d’un enfant, d’un petit enfant sur lesquels nous fondons nos espoirs : ils nous portent, ils donnent du goût à notre vie. Et ce sourire des religieuses ?

Le Seigneur est tellement Grand !

Quelle bonheur nous donnent-elles, avec leur visage rayonnant, la lumière de leur regard qui les rend lumineuses, elles sont dans la plénitude de l’Amour du Seigneur. Une personne confie au groupe ce qu’une religieuse lui a dit un jour : « le Seigneur est tellement Grand ! » . Elles sont le témoignage vivant de l’Amour de Jésus.
Ce mot « espoir » est à toutes les pages. Essentiel. Une personne livre son secret : « quelques soient les épreuves, toujours penser : demain ça ira mieux, grâce à l’aide de Dieu !» Sans la Foi il est difficile d’accepter certaines choses. L’Espoir, c’est l’attente que quelque chose se réalisera dans le futur. Ainsi une des dames qui a vécu les pires souffrances liées à la maladie puis au décès de son fils affirme : « J’ai toujours l’espoir ». De même celle qui a perdu son fils à la fleur de l’âge, et a partagé jusqu’au bout, tant la souffrance que l’émerveillement devant les beautés de la nature confie : «c’est très dur de perdre un enfant mais on arrive à surpasser sa douleur… avec le temps ».

Regarder toujours devant soi

Autre témoignage : celui d’une personne dont la fille a rejoint le père il y a tout juste 13 ans et qui remercie le Seigneur de lui avoir apporté la présence d’un petit-fils qui l’a beaucoup aidée, sans en être conscient, et lui a permis de garder l’espérance au cœur. Il y a aussi cette autre personne qui témoigne ardemment qu’elle ne perd pas l’espoir de voir ses petits enfants rejoindre le caté ! Qu’elle veut changer le monde, espoir impétueux devant la misère de tant de gens qu’elle aide dans le cadre du Secours Catholique et malgré les remarques pragmatiques de sa propre fille qui ne cesse de lui dire : «tu veux changer l’inchangeable», mais envers et contre tout, elle poursuit sa tâche avec l’aide du Seigneur.
La vie est une « migration » ; nous sommes des migrants, les évangiles nous le disent : « L’Esprit souffle où il veut, nul ne sait d’où il vient ni où il va ». Et il nous porte ainsi toujours plus loin. Espérer c’est respirer, c’est être en route, c’est regarder toujours devant soi, vers l’avenir, vers l’Autre.

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