« Je m’appelle Espérance ! » dit la petit bougie

2018-01-28T20:05:50+01:0017 décembre 2017|

De l’espoir de Jaïre de pouvoir sauver sa fille et celui de la femme infertile touchant les franges du manteau de Jésus dans l’Évangile de Saint-Luc (8,40-56) ; de Sœur Emmanuelle qui livre une magnifique prière pour que l’optimiste habite toujours nos cœurs ; des écrits du pape Benoît XVI citant Saint-Augustin mêlant prière et espérance dans un même désir d’amour… la dernière réunion du Mouvement Chrétien des Retraités n’était que nourriture ! Vivifiante et priante. Petit tour d’horizon avec Monique Griess, qui l’animait.

Malgré la grisaille, une vingtaine de personnes avait répondu présent en ce début décembre. Lecture du chapitre 8 de Saint-Luc, premières impressions, approfondissement… On y voit une foule immense qui attend Jésus et le presse au point de l’étouffer. Deux figures apparaissent : d’une part, Jaïre, le chef de la synagogue, personnage important qui tombe pourtant aux pieds de Jésus, le suppliant de venir au secours de sa fille de 12 ans en train de mourir, et d’autre part, une femme humble atteinte depuis 12 ans de pertes de sang qu’aucun médecin n’a pu soigner (il faut situer ce passage dans le contexte juif de l’époque et même d’aujourd’hui : la femme dans ce cas est impure, cf. Le Lévitique 15, 25-27). Cette femme, qui ose à peine toucher la frange du vêtement de Jésus, est guérie sur le champ, Jésus l’a remarquée et a « reconnu qu’une force était sortie de Lui ».
Il se produit un miracle, c’est Jésus, fils de Dieu, qui l’accomplit : la fille de Jaïre est ressuscitée, à l’âge de la puberté et pourra donc donner la Vie et la femme malade est guérie.

Désir de Dieu

La confiance, la foi ont sauvé ces deux êtres. « Ma fille, dit Jésus à la malade, va en Paix », c’est-à-dire « va annoncer la Bonne Nouvelle ! ». Et à Jaïre : « Crois seulement et ta fille sera sauvée » et, comme toujours, il ne faut en parler à personne… Chacun peut « relire » sa vie au regard de l’évangile qui vient d’être partagé. « Nous sommes tous d’accord pour dire qu’on ne peut vivre sans espoir, sans la petite étincelle dans l’obscurité la plus profonde», commente le groupe. C’est Saint Augustin, cité par Benoît XVI qui le rappelle dans un autre texte partagé cet après-midi entre les aînés. Saint-Augustin insiste sur la relation prière-espérance, la prière, exercice du désir de Dieu qui, en nous faisant attendre -dans l’espérance-, élargit encore ce désir. Prier, c’est non seulement demander, faire appel à la tendresse de Dieu mais c’est aussi remercier !

Chaîne d’Espoir

Le groupe s’est ensuite plongé dans le beau texte de Sœur Emmanuelle qui invite à rencontrer l’Autre pour l’aider à découvrir les richesses qui sont en lui, de contempler la  » face ensoleillée  » du Seigneur -même lors d’événements difficiles- et offrir à chacun, notre frère et fils de Dieu, un sourire d’ami, pour que diminue la haine et que croisse l’Amour. C’est avec un joli conte de Noël que s’est achevé l’après-midi. Quand les bougies nommées « Paix », « Foi » et « Amour » vacillent jusqu’à s’éteindre, il reste tout là-bas, bien cachée -mais il ne tient qu’à nous de la trouver-, la petite quatrième : elle s’appelle « Espérance » et avec elle, on rallume les trois premières ! En se donnant la main, soudés comme les maillons d’une chaîne d’Espoir, le petit groupe récite le Notre Père. Bonne montée vers Noël !