Méditation : Nos cinq sens pour vivre notre foi !

2019-03-12T20:03:59+01:0012 mars 2019|

Inspirée par la prière de sainte Faustine, Christiane Van de Weghe qui anime le groupe de prière de la Divine Miséricorde, nous propose, durant plusieurs semaines, une méditation ancrée dans la réalité humaine de nos 5 sens, pour nous conduire sur un chemin de spiritualité vers le Père très Miséricordieux.

Prière

« Je désire me transformer tout entière en Ta miséricorde et être ainsi un vivant reflet de Toi , ô Seigneur ; que le plus grand des attributs divins, Ton insondable miséricorde, passe par mon âme et mon cœur sur le prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux,  que je ne soupçonne jamais ni ne juge d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et que je ne reste pas indifférente à ses douleurs et à ses plaintes.
Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais du mal de mon prochain, mais que j’aie pour chacun une parole de consolation et de pardon.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes  et les plus déplaisantes.
Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.
Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que je ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon coeur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m’enfermerai dans le Coeur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur ! » (PJ 163)

Nos cinq sens nous permettent d’appréhender le monde et d’entrer en relation avec les autres. Jésus n’a pas échappé à la sensorialité puisqu’Il s’est incarné, Il a pris chair dans le sein de Marie. Il a eu faim, Il a eu soif, Il a eu froid et sommeil, Il a pleuré… Jésus a utilisé ses cinq sens pour communiquer avec ses contemporains, avec son Père et pour nous communiquer le Père. Avec la prière de Sainte Faustine, contemplons aujourd’hui LA VUE.

« Aide-moi Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais, ni ne juge d’après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l’âme de mon prochain et que je lui vienne en aide. »

Dans le développement du fœtus, la vue est le dernier des sens à se mettre en place, au-delà du 5ème mois .C’est le sens le plus développé : l’œil est un organe extraordinaire fonctionnant comme un appareil photo inversé. Il communique à tout le corps les informations de l’environnement et, en premier, la lumière. La cécité est une des infirmités les plus lourdes : en perdant la vue, nous perdons tout repère spatio-temporel. Les reliefs, les couleurs, les distances… n’existent plus. Tout devient noir. L’œil est la lampe de notre corps : les gestes que nous posons dépendent du bon fonctionnement de nos yeux !

«  La lampe du corps, c’est l’œil. Donc si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière ; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, comme elles sont grandes, les ténèbres ! » Matthieu 6 (22-23)

L’évangéliste Matthieu nous révèle que l’œil est bien plus que cela ! L’œil est aussi la lampe de notre âme. C’est l’œil spirituel et non plus seulement physique. L’œil en bon état, c’est-à-dire une âme qui veut suivre la lumière, ne se laisse pas souiller et aspire à la pureté du cœur : l’âme qui veut suivre Jésus regarde la lumière et la lumière inonde tout son être. Un œil qui s’ouvre à la lumière et à la vérité, voit les erreurs commises et se remet en question. Jésus a dit : « Moi je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie. » Jean 8 -12

On connaît aujourd’hui, très bien l’impact des images négatives et violentes de la télévision, par exemple, sur les petits enfants.

Dans Genèse 3-7, les yeux d’Adam et Eve s’ouvrent : «  Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus. » Leurs yeux se sont ouverts juste après leur désobéissance. Avant, Adam et Eve se percevaient de manière « pure », plus complètement et plus profondément : leur regard était intérieur et englobait toutes les dimensions de leur être. Quand leurs yeux s’ouvrent sur leur nudité (par le seul sens de la vue), la perception de leur être se réduit à leur aspect physique. Satan leur avait promis juste avant : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Genèse 3-3. Satan a séduit Eve par ses sens, et notamment celui de la vue et l’a trompé, il lui a menti en lui faisant croire qu’elle pourrait accéder à un autre monde spirituel, qui n’est autre que celui des ténèbres !!

Des chercheurs américains ont montré que l’œil droit ou le côté droit du cerveau était le coté de la raison. Et que le côté gauche de l’œil ou du cerveau gauche était le coté des sentiments, des émotions. Eve a été séduite par l’œil gauche: «  la femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder… » Genèse 3-6. C’est l’œil gauche d’Eve, le coté des émotions et des sentiments qui a été touché, et l’on sait bien que chez la femme, c’est le côté le plus développé. Satan s’est servi d’Eve, pour les faire chuter tous les deux. La vue peut nous tromper !

« Si ton œil droit entraine ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi, car mieux vaut pour toi perdre un de tes membres que d’avoir ton corps tout entier jeté dans la géhenne. » Matthieu 5-29 !!! L’œil droit symbolisant le côté de la raison, Matthieu nous fait comprendre que si la raison est prédominante, elle empêche notre foi de grandir et nous porte plutôt vers l’incrédulité, le doute. Par l’œil, l’homme peut aussi bien se tourner vers le bien que vers le mal, vers la lumière autant que vers les ténèbres. Nous sommes invités à contempler la beauté de la création, visible, mais aussi les réalités invisibles : au tombeau, alors que celui-ci était vide, saint Jean vit et crut ! (Jean 20-9) Ainsi dans l’adoration, nous contemplons Jésus-Lumière du monde, dans une réalité visible (le pain eucharistique) qui nous voile la réalité invisible du corps de Jésus. En contemplant La Lumière, nous devenons à notre tour lumière.

«  – Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »  Le petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry

Le regard de Jésus ne laisse jamais indifférent ! Il nous connaît, il nous porte et nous bouleverse jusqu’à changer totalement nos vies comme celles de ses disciples. Laissons-nous à notre tour regardés et transformés par son regard.

a. Luc 19-5 : « Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et lui dit : Zachée, descend vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. »  Parce qu’il était de petite taille, Zachée était monté dans un sycomore pour voir Jésus : voir et ne pas être vu !!!! Zachée n’a nullement besoin de Jésus : il est riche, il a un certain pouvoir, mais il a compris que Jésus était quelqu’un de spécial. Jésus lève les yeux vers lui, dévie sa trajectoire visuelle et pose son regard sur lui. Lui, le chef des  collecteurs d’impôt, le « collabo », le voleur… Jésus voit en lui un chercheur de la vérité. La réaction de Zachée est immédiate, il descend de son arbre, reçoit Jésus chez lui et s’engage à rembourser jusqu’à 4 fois plus à ceux qu’il a lésés.

b. Jean 1 (47-48) : « Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : “Voici vraiment un israélite : il n’y a pas de ruse en lui”. Nathanaël lui demande : “D’où me connais-tu ? “ Jésus lui répond : “Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu”.  Puissance du regard de Jésus !!! Jésus voit en lui, un homme sincère et droit, le cœur pur. Aussitôt, Nathanaël confesse sa foi : «  Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! »

c. Marc 10-21 :  « Jésus posa son regard sur lui (le jeune homme riche), et il l’aima. Il lui dit : “va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, et suis-moi”. Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. » Jésus aime cet homme, qui connaît la loi et œuvre pour l’observer de tout son cœur. Mais cet homme n’est pas prêt à donner davantage. Cette fois, le regard d’amour de Jésus n’a pas réussi à obtenir son adhésion complète.

d. Jean 1-42 : « André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : “Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Képhas” – ce qui veut dire : Pierre. » A l’appel de Jésus, nous voyons dans l’évangile de Matthieu 4 (18-20), que Pierre quitte tout et suit jésus : «  Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer : car c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. » Pierre laisse son métier, ses parents, sa maison pour suivre Jésus.

e. Dans l’évangile de Marc 3 (1-6), dans la synagogue, Jésus guérit un homme ayant une main atrophiée, le jour de sabbat. «Et s’adressant aux autres : “Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ?” Mais eux se taisaient. Alors, promenant un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : “Étends la main”. Il l’étendit, et sa main redevint normale ». Les pharisiens, les scribes et les prêtres cherchaient à prendre Jésus en défaut. Tout ce qu’ils leur importaient, étaient de constater si Jésus observait la loi ou non. Leur cœur était endurci, ils ne comprennent pas le message d’amour apporté par Jésus.

On pourrait trouver bien d’autres passages, où le regard de Jésus est prégnant. Bien souvent, son regard est pénétrant, aimant, admiratif, irrésistible, intense. Il bouleverse les vies, il appelle à le suivre jusqu’au don total. Il est plein d’émotions, de tristesse, de colère mais aussi de pardon et de miséricorde. Dans tous les cas, le regard de Jésus ne laisse pas indifférent ! Jésus ne juge pas selon les apparences, car elles sont souvent trompeuses. Jésus porte son regard bien au-delà. A l’école de jésus, transformons notre regard sur les autres. Devenons des BIEN-VOYANTS !!!!

Nous poursuivons et terminons cette méditation sur le thème de la vue, avec sainte Faustine elle-même. Comment a-elle exercé son regard à l’école de Jésus. Nous vous proposons des extraits du Petit Journal écrit durant les quatre dernières années de sa vie…  Regarder, voir, percevoir : discerner !

Faustine ne s’arrête pas aux apparences extérieures. Elle voit plus loin, plus en profondeur. Elle voit la beauté des âmes, le bien et le beau dont l’autre est capable, ses richesses intérieures. Dans le dictionnaire, le verbe discerner s’apparente au verbe «  perce-voir » : cela demande un effort !!! C’est « distinguer par la vue (une chose ou) une personne de manière à éviter toute confusion avec ce qui lui ressemble ou la cache » !!! Autrement dit, trouver ce qui est caché (non apparent) ou qui ne ressemble pas à ce que la personne nous montre ou veut montrer !! Passer au-delà des apparences physiques, externes, matérielles.


«  Je m’étonne énormément que l’on puisse ressentir, une telle jalousie. Moi, lorsque je vois le bien d’autrui, je m’en réjouis comme si je le possédais moi-même, la joie des autres est ma joie et leur souffrance est ma souffrance. »  PJ n°633. Le regard sur le bien des autres, peut entraîner un désir de possession, de jalousie, d’envie. Faustine se réjouit davantage de la joie que peuvent procurer ces biens aux autres.

« Aujourd’hui la mère supérieure de la Congrégation qui assure le service de l’hôpital, est venue me voir avec une de ses sœurs. Nous avons parlé un long moment de choses spirituelles. J’ai reconnu en elle une grande ascète, c’est pour cela que notre conversation a été agréable à Dieu. » PJ n°864.   Faustine est capable de reconnaître les qualités de celle qui se tient devant elle, et qu’elle n’aurait pu regarder que comme une Mère Supérieure, une représentante de la hiérarchie du lieu où elle se tenait. Pas de classification dans son regard, mais de la disposition à accueillir ce que l’autre peut partager et donner.

«  En prenant congé des sœurs, juste au moment du départ, l’une d’elle me demanda pardon de m’avoir si peu aidée dans mes tâches et non seulement de ne pas m’avoir aidée mais d’avoir toujours essayé de me les rendre difficiles. Cependant moi, en mon âme, je la considérais comme une grande bienfaitrice, car elle m’a exercée à la patience. » PJ n°632 Non seulement Faustine n’éprouve pas de rancœur vis-à-vis de celle qui s’est jouée d’elle et l’a abusée, mais elle la remercie d’avoir fait grandir sa patience !!! La bienveillance de Faustine pour elle malgré les tourments et la volonté de lui nuire, a fini par provoquer chez cette sœur une demande de pardon.

« Il y a une personne qui met ma patienc e à rude épreuve, je dois lui consacrer beaucoup de temps. Quand je parle avec elle, je sens qu’elle ment continuellement (…). Lorsqu’une fois j’ai été prise de doutes, moi aussi je peux me tromper et que peut-être elle dit la vérité, j’ai demandé au Seigneur Jésus de me donner le signe suivant, si réellement elle mentait qu’elle me l’avoue elle-même (…) et si elle disait la vérité, que le seigneur m’ôte la conviction qu’elle ment. Un moment après, elle vint me voir à nouveau et me dit : «  Je vous demande bien pardon, ma sœur, mais j’ai menti en disant telle et telle chose »- et j’ai compris que la lumière que j’avais intérieurement sur cette personne ne me trompait pas. » PJ n°901

Face à cette personne, Faustine se remet en question : peut-être qu’elle-même se trompe ! Ne voulant se fier à son ressenti et voulant aller au-delà des apparences, elle demande l’aide de Dieu. En voulant faire la vérité, Faustine entraîne son interlocutrice, qui aussitôt confesse son mensonge et rétablit la lumière.

« Ce matin, cinq chômeurs se sont présentés à la porte, voulant absolument entrer. (…) J’étais encore à un bon bout de chemin de la porte, que me parvenaient déjà leurs coups bruyants. En un instant le doute et la crainte m’envahirent, je ne savais si je devais leur ouvrir ou, comme sœur N. leur répondre par le guichet. Cependant tout à coup, j’entendis une voix dans mon âme : « Va et ouvre-leur la porte et parle-leur avec la même douceur avec laquelle tu me parles. » J’ouvris immédiatement la porte et je me suis approchée du plus menaçant et j’ai commencé à leur parler avec une telle douceur et un tel calme qu’eux-mêmes ne savaient plus que faire, et qu’ils commencèrent à parler de  façon délicate et dirent : “Alors tant pis, si le couvent ne peut pas nous donner de travail”. Et ils s’en allèrent tranquillement. J’ai ressenti clairement que Jésus, que j’avais reçu dans la sainte communion (…) avait agi par moi sur leur cœur. »  PJ n° 1377.Face à l’aspect et aux comportements inhabituels ou différents de l’autre, nous sommes souvent conduits par la peur et le retranchement. Jésus ouvre alors son cœur et lui demande de le rendre semblable au sien. Par la douceur, Faustine s’adresse aux chômeurs comme si elle s’adressait à Dieu.

«  Lorsque les mêmes pauvres viennent mendier à la porte pour la deuxième fois, je les reçois avec une douceur accrue, et je ne leur laisse pas voir qu’ils sont déjà venus une fois, afin de ne pas les gêner, et ils me parlent alors ouvertement de leurs peines et de leurs besoins. » PJ n°1282. Faustine fait preuve de délicatesse : point de reproches, ni de réprimandes. Elle les sert comme si c’était la première fois !

«  Jésus est venu aujourd’hui à la porterie sous l’apparence d’un pauvre jeune homme. Ce pauvre jeune homme émacié, vêtu d’un costume terriblement déchiré, pieds nus et tête nue, était gelé car le temps était pluvieux et froid. Il a demandé quelque chose de chaud à manger. Je suis donc allée à la cuisine (…) j’ai trouvé un peu de soupe que j’ai fait réchauffer (..) et j’ai servi le pauvre qui l’a mangée. Au moment où je lui reprenais le bol, Il me fit connaître qu’Il était le Maître du ciel et de la terre. Lorsque je Le vis tel qu’Il était, Il disparut à mes yeux.”  PJ n°1312
De nombreuses fois, Jésus s’est révélé à son regard sous l’apparence des personnes qu’elle servait. Cela fait référence à la Parole : «  Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » Matthieu 25,40

Lorsque notre regard se porte sur l’autre avec bienveillance, patience, délicatesse, douceur, compassion, reconnaissance, humilité… non seulement nous l’acceptons tel qu’il est, nous lui donnons sa vraie place, nous lui permettons de grandir et l’occasion de donner … et nous aussi n’en ressortons pas indemnes. Chaque regard de Faustine au-delà des apparences, a entraîné chez son interlocuteur, une demande de pardon, un repentir, une confession, la paix du cœur, un bien-être… et a transformé aussi sa manière d’aimer. Il est là le pouvoir de l’amour.

Contemplons maintenant ce passage de l’évangile selon Saint Jean 9 (1-7) :
Jésus applique de la boue et de la salive sur les yeux et l’aveugle voit. Il passe des ténèbres à la lumière. Ce geste ressemble à celui que le prêtre pose sur le catéchumène, au moment où il lui oint les yeux, avec l’huile sainte, en signe de purification et de fortification.
Aujourd’hui, Jésus nous voit et veut nous délivrer de nos ténèbres. Laissons- nous guérir de notre cécité, par la lumière du Christ. Ainsi notre regard se portera plus loin que les apparences et nous pourrons poser sur nous-mêmes et sur nos frères, un regard de vérité !

« OUVRE-MES YEUX, SEIGNEUR AUX MERVEILLES DE TON AMOUR

JE SUIS L’AVEUGLE SUR LE CHEMIN, GUÉRIS-MOI, JE VEUX TE VOIR. »