Via Garona : le pèlerinage de Chantal, de Saint-Sernin à Saint-Bertrand

2019-11-23T23:06:15+01:0023 novembre 2019|

Sac à dos, topo guide, chapelet, quelques pages extraites d’écrits de saints ou pères de l’Église. Voilà Chantal prête pour un pèlerinage peu commun. Du 6 au 14 octobre dernier, seule, partie de la basilique Saint-Sernin, elle a rejoint la cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges par le nouveau chemin de Grand Randonnée , Via Garona (GR 861) : une marche de 170 km de voie, longeant la Garonne, croisant celui de Compostelle. Une expérience tant physique, sportive même, que spirituelle. Notre ancienne secrétaire de paroisse était portée par l’Esprit, soutenue par la prière d’un petit groupe de fidèles de l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas. Elle s’étonne et s’émerveille de la facilité avec laquelle tout s’est organisé en quelques jours. De la beauté des rencontres. De la magnificence des paysages. Elle revient remplie d’énergie, de vie, de foi. Un témoignage édifiant.

Comment m’est venue cette idée de marcher pour ceux qui ne peuvent pas marcher ? Personnellement, j’aime marcher des heures dans la nature, la montagne surtout, mais aussi la campagne. Un livre aussi m’a poussé ; « Out of the box » de Marie Caroline Schürr (1) ; il y a aussi le pèlerinage de l’Hospitalité à Lourdes avec les malades. Mon désir de faire quelque chose pour eux, les malades, après avoir vu le très beau film « Lourdes » de Thierry Demaizière et Alban Teurlai… Et puis, ma disponibilité de jeune retraitée !

Ce que veut le cœur met les jambes en marche

Comment on se retrouve sur ce chemin ? Pour vous. Oui, Annette, au 5e étage. Marie Christine au Centre, 361 Jours par an, les 4 autres c’est uniquement à Lourdes qu’elle peut sortir ! Claude chez toi, Arlette ma voisine, vous, malades, Parkinson, handicapées, Charcot et tant d’autres. Dans votre lit, vous attendez que la personne -infirmier, infirmière, époux, épouse, aidant- vienne ce matin vous lever. Premier effort de la journée, douleurs, dos, bras, jambes, gêne, retenue, odeurs… et nous ? Nous respirons à fond cet air frais bienfaisant qui active nos jambes. Et aussi pour tant d’autres dans les lits, les hôpitaux, dans leur maison. Enfant, jeunes, personnes âgées, seules, etc.

Oui, c’est pour vous, vos jambes qui ne vous portent plus, les bras inertes, comme endormis, que je vais donner ces efforts dans la joie de me dépenser, sans rien attendre que votre sourire et votre joie de vivre. C’est parti !

Cette marche, si je suis seule en grande partie, c’est aussi pour apprendre à se « désencombrer », s’alléger, n’être que soi, tester ses capacités et avoir du temps pour prier, n’être qu’un petit grain de sable dans cette belle, grande et vaste nature, au fil de l’eau. En fait, c’est un pèlerinage à ma façon.

Tout un symbole l’eau, c’est la vie, suivre la Garonne « Via Garona », ce fleuve naissant dans les montagnes, torrent fougueux, bruyant, dangereux et incontrôlable à Saint-Béat devient presque inaperçu à Saint-Martory et plus loin, grave, calme comme un miroir tranquille, majestueux que l’on admire du haut des falaises à plus de trente mètres. C’est celui que l’on retrouve comme un lac immense à Saint-Nicolas de Lagrave gorgé de ses affluents. Quelle est belle cette Garonne !!! Elle finira par se colorer et se mêler aux eaux de l’océan dans l’estuaire de la Gironde avec sa grande copine la Dordogne, bien loin de ses cinq cents kilomètres.

Première étape : dimanche 6 octobre, point de départ à la basilique St Sernin 9 h : C’est très calme, déjà une dizaine de personnes et une musique d’orgue inspire le recueillement et la prière. Messe simple peu chantée, pas d’animateur, peu importe c’est un temps propice au départ, prière à Marie et au saint du lieu qui a déjà vu passer des centaines et des milliers de pèlerins. Questions, doutes, ai-je bien tout prévu ? Mes feuilles de route, mon chapelet, mon parka « aux médailles d’or » prêtées par Cathy. Autre question : ce soir, mon arrivée à quelle heure ? S’il pleut, où manger à midi ? Francine, ma sœur m’accompagne jusqu’au début de l’après-midi : tant mieux, le temps passe plus vite.

Après le Pont Neuf, nous voilà en bord de Garonne, c’est calme un dimanche matin, peu de véhicule, des coureurs, des promeneurs, des vélos, et sur l’eau des sportifs ont un entraînement d’aviron, ça rame, ça rame dur. Voilà Portet-sur-Garonne. Arrivée à 15 h au centre ville, calme, belle église attenante à un ancien château restauré, tout en brique rouge, quel beau cadre ! Un bus passe et ramène ma sœur sur Toulouse, ce n’était pas organisé mais bien pratique. L’église est fermée, petit message de père Gaston qui me reçoit avec son sourire légendaire. Nous échangeons bien des souvenirs et nos parcours. -J’ai les clefs de l’église. -Je vais pouvoir aller prier un chapelet ? -Mais oui, rien de plus simple. Silence. Grandeur : 400 places assises. Oh ! Une petite chapelle à Marie, quelle paix. Après, c’est le repas 19 h 30, Aurora est là, tout est à point, les premiers kilomètres ont eu raison des mollets. Je relis mes notes et carnets. Demain, lever à 7h, départ 8h30, c’est ainsi qu’après la prière du matin, je reçois la bénédiction de père Gaston (quel beau cadeau, alléluia !) Ses recommandations pour suivre mon chemin. Instants de joie et de grâce pour bien partir.

2éme étape : lundi 7 octobre, direction Muret. Suivre la Garonne, monter et redescendre au centre ville, pas d’église en vue. Avec 15 km dans les pattes, vers 14 h, enfin je trouve l’église, Saint-Jacques, bien entendu. Je grignote, aujourd’hui, on fête Notre Dame du Rosaire. Alors ? Un chapelet ? Et là, dans la grande église de Muret je découvre une chapelle qui est la reconstitution de Fatima et aussi celle de Lourdes. Enfin ! Il y a trois Saintes Vierges, quelle belle compagnie ! Merci Marie ! Après, je me dirige vers le presbytère : fermé. Ouverture :17 h ! Non, pas possible… et, juste, là, un monsieur arrive :

-Vous cherchez quelqu’un ?

– Oui si possible, j’aimerais voir le curé ou avoir un tampon. Je fais le pèlerinage de Saint-Sernin vers St Bertrand.

– On va réveiller le curé, dit-il en sonnant. 

Mais non, pas la peine, une dame arrive avec les clefs, pour des photocopies. Brefs échanges, elle s’occupe des funérailles comme moi . Elle tamponne le carnet. 15 h30. J’ai le temps de trouver un autre gîte. Je n’irai pas chez Alexandra, car il me faudrait attendre 18 h 30 !

Sans problème, 5 km après, j’arrive au gîte – celui-ci est à 300 m du GR, quelle chance ! 17 h . Ouf ! Un peu de chaleur et des genoux qui tirent. Calmes et accueillants, mes hôtes me disent qu’ils arrivent juste de voyage, il y a 2 jours, brefs échanges et viennent à me raconter qu’ils organisent avec leur élevage de chevaux des randonnées avec attelages pour des enfants handicapés ! Gratuitement, évidemment … Eux aussi ont « la fibre » ! Nuit calme.

3éme étape : mardi 8 octobre, direction Noé. Sainte Thérèse, un de mes prénoms -avec elle tout est facile- J’envoie un petit message à mes futurs hôtes, des paroissiens. Parcours sans difficulté, après une montée, on trouve la petite chapelle de Saint Amans, vue très agréable sur la vallée, halte propice pour une petite prière du matin et petits messages. Beaux sentiers et points de vues. 14 h 30, arrivée au centre du village, l’église est fermée. Tant pis, je tourne et retourne, trouve un coin tranquille près d’une fontaine, j’ouvre le livret sur la Divine Miséricorde, je lis les intentions et fais le chapelet, pour les laïcs engagés. Il fait très chaud, bords de Garonne, je trouve l’adresse de mes hôtes mais c’est trop tôt ! Je reste à l’ombre. Vers 17h, appel, puis j’arrive chez René et Colette. Partages. Colette est hospitalière à Lourdes mais on ne se reconnaît pas. Ce sont des vrais et anciens pèlerins de Compostelle. Ils arrivent (en bus) de Fatima et Compostelle, récits et sourires. Ils connaissent le Tarn, ma région natale, René a été pendant 12 ans bénévole à l’accueil de l’hospitalité à Conques, chez les frères Prémontrés qui sont devenus des amis ! Quel beau témoignage… Nous échangeons sur nos services en paroisse, liturgie, funérailles et leur complicité avec leur prêtre. Nuit calme, le lendemain Macao, splendide Broder Collie, avec son maître m’accompagnent un bout de chemin.

4éme étape : mercredi 9 octobre, direction Rieux-Volvestre : 8 h 30, temps gris, petites montées et j’arrive à Carbonne à11 h. J’ai tout parcouru sans ouvrir mon topoguide ! Bien contente, j’ai de l’avance, 11 kms. Il me faut acheter à manger ici, et là je passe devant une chapelle Saint-Jacques ouverte, temps de prière pour les défunts. C’est reparti, je passe vite à côté de l’église paroissiale, il fait vraiment gris et frais. Vers 13h30, je m’assieds à un belvédère à l’abri du vent ; silence absolu, horizon bouché, dommage pour un point de vue à 360°. Vient alors se poser sur la barrière en bois, près de moi, un petit oiseau tout gris, il me fixe avec ses yeux noirs et après quelques secondes, d’un petit chant s’envole comme pour me dire «Va, continue… Je suis là ». Plus loin, la pluie est vraiment là, faut pas traîner… J’arrive à Rieux vers 15h, par un pont très ancien de briques rouges refait et la belle cathédrale. Visite, temps de prière à nouveau, j’ai le temps ! Tourisme. Je lis sur un des blasons dans cette cathédrale : « Mgr Le Gall, Évêque de Rieux ». Sourire. Pas mal ces paroissiens ! Repérage, la ferme de mes prochains hôtes est à environ 1 km du GR. Vers 18h, j’arrive chez eux, échanges avec bonne humeur sur nos familles, les services dans les paroisses. Nombreux points communs. Patrick prépare une célébration d’obsèques pour le lendemain d’une petite Mélodie, décédée à 3 jours. Émotion très forte à la lecture de la prière universelle préparée. Nuit calme, départ le matin, 8h30 et ensemble sur le pas de la porte avec un temps pour dire « la prière du voyageur » trouvée par Isabelle. Je pense à Mélodie et ses parents.

5éme étape : jeudi 7 octobre, direction Cazères. Avec Saint-Paul. L’infatigable voyageur, oui, il va m’accompagner, c’est sûr ! Chemin qui longe le canal en ligne droite et sous le soleil, c’est dur et monotone, 2 kms ! Alors j’arrive plus vite à Cazères sans avoir mangé ! Et là, grand contraste, on arrive en haut des berges aménagées, c’est beau ! Avec le grand pont et ses arches. Les arbres, les nuages qui se reflètent, la fraîcheur de l’eau. Je me pose, lis mes messages et cherche à manger. Visite de l’ancienne cathédrale refaite et repeinte après un petit incendie, photos, et temps du chapelet pour les intentions reçues et tous mes préférés, à la grande chapelle de la Vierge -un petit chef d’œuvre bien conservé. Plus tard, installation dans une salle par Jean-François C’est rudimentaire mais bien pratique, il m’indique aussi une petite source miraculeuse sur les quais avec une statue. Jean-François est incroyable, il connaît tout, il a les clefs de tout, m’explique la Vierge de Cazères, les processions. Le soir, je m’y rends, temps de prière à nouveau, mais ici c’est plus bruyant. Le lendemain, quand je repars vers 9 h, je m’arrête sur les quais, légère brume au-dessus de l’eau et sous le pont, c’est magnifique ! Les reflets d’argent par le soleil sur l’eau tranquille, les canards qui glissent en silence. Dans ma tête, je dis « Laudato si » !!

6éme étape : vendredi 11 octobre, direction Boussens. L’Église fête Saint Jean XXIII. Petite étape avec chaleur, Là, on entend et on suit l’autoroute, dommage ! Passage à Martres, très beau village, musée, église ouverte. Oui ! Chapelet pour les prêtres, religieux, consacrés. Tout va bien, encore la chaleur. Je suis attendue à Boussens chez Colette. A la voix, elle est dynamique. Enfin… elle me dit qu’elle ne se déplace qu’avec son déambulateur ! Rencontre : petite, l’œil vif, 83 ans, Colette était à Lourdes aussi, pèlerine cette année et a fait l’hospitalité pendant x années ! Échanges, rires, elle connaît tous les prêtres -ça tombe bien, je n’en connais aucun ! On vient à tour de rôle la chercher pour aller à la messe ; c’est son pur bonheur. Elle me recommande père Frédéric de plus en plus invalide (je l’avais oublié) et se fait du souci pour lui. Notre évêque l’appelle « Ma sœur » et de lui répondre « je peux vous appeler frère Robert ? » …Prière du soir ensemble, extra !

7éme étape : samedi 12 octobre, direction Saint-Martory. C’est Sainte-Thérèse d’Avila qui m’accompagne aujourd’hui. Attention dernière petite étape de 15 kms. Passage à Mancioux -quelques petites curiosités, un pont, des menhirs- car demain 22 kms. Je suis en gîte seule, provisions, repas. Visite du village et église très grande -prière et chapelet, intentions pour les religieux et autres. Située au bord de la Garonne, l’église est bien restaurée, seule une dame vient pour mettre un bouquet de roses magnifiques à Marie. J’adore… un peu plus et je lui demandais de prier avec moi… Étude du parcours pour le lendemain. Nuit calme.

8éme étape : dimanche 13 octobre, direction Saint-Gaudens : 21 km, la plus longue, la plus dure et chaude, mais Sylvie et Francine sont là à 8 h30 pour faire la moitié du trajet avec moi. Là, c’est plus gai, dynamique, quelques montées. Arrivée à Arnaud-Guilhem, puis vue sur l’Abbaye de Bonnefont, déjà visitée. On a un point de vue magnifique à Castillon Saint-Martory à la table d’orientation. On se sépare à 13h30. Il me reste 12 kms jusqu’au gîte ; je regarde : pratiquement que du bitume… Aïe ! Aïe ! La chaleur monte, c’est dur, mince, je n’ai plus de batterie, il faut que j’arrive avant 18 h, je sors le parapluie pour ombrelle, il fait très chaud. J’arrive chez mon hôtesse à 300 m du GR à 18 h 20. Elle m’attend sur le chemin, je suis épuisée.

Elle vit seule ,78 ans, veuve depuis 6 ans, elle a soigné son mari hémiplégique pendant 7 ans, elle a deux enfants et 5 petits enfants de 16 à 19 ans. Par leur présence, ils lui ont permis de tenir le coup, « c’est de l’amour que nous avons entre nous. » Une perle. Merci Jocelyne. 21h, temps de prière et d’action de grâce.

9ème et dernière étape : dimanche 14 octobre, direction Saint-Bertrand. Tranquille. Je récupère Francine à 9 h 15 à la gare de Saint-Gaudens. Il fait frais. Je lui indique le parcours simplifié que nous ferons. 18 km. On repère le balisage et le non balisage. Pas de difficultés, on découvre sur le chemin, un autel plein air et une stèle au nom de Benoît Labre, grand pèlerin du 18e siècle, dont un buste est à Saint-Sernin. Il pleut. A 15h, arrivée à Saint-Bertrand et là; quelques touristes, rien d’extraordinaire, c’est fini ? Mais non ! C’est le début mais d’un autre voyage, plus intérieur celui-là, qui reste pour toujours au fond de moi. On va prier dans le jardin de la cathédrale… un banc au soleil, la montagne. C’est simple, beau et grand.

Je suis heureuse d’avoir fait cette expérience. J’ai retenu une phrase «la prière assidue est un puits au fond duquel on puise inlassablement l’eau vive de l’Espérance.». Temps d’action de grâce au retour, dans l’église Saint-Jacques à Pechbonnieu. L’aventure continuera sans doute. Une certitude et une force sont là impérissables.

(1) : Un livre écrit par Marie Caroline, handicapée de naissance, clouée à son fauteuil, qui est devenue professeur d’anglais (CAPES en poche) ; un modèle de volonté et de foi dans la vie qui connaît Lourdes, évidemment… « out of the box » pourrait se traduire par « penser autrement » !

Partir en pèlerinage sur Via Garona

Avoir un bon topo guide Via Garona, GR861, savoir s’orienter.

Être en forme : 150 kms dans les pieds, 9 jours de marche, beau temps même très chaud, dénivelé maxi 400 m sur une étape, 2 000 au total, sac de 9 kg sur le dos, bâtons et juste 2 h de pluie.

Mettre dans son sac : son chapelet, un saint par jour, la lecture de textes choisis de saints connus, Sainte Thérèse d’Avila, La petite Thérèse, Mère Teresa, Saint François, notre Pape, etc. un petit livre de Sainte Hildegarde de Bigen et un autre livret de prières sur la Divine Miséricorde.

Merci !

Je remercie tous ceux qui m’ont accueillie, ouvert leur maison, leur cœur, leur bonne humeur, partagé les repas et leur vie de foi. J’ai rencontré des chrétiens heureux, très engagés, solides, qui aident les prêtres, mettent leurs compétences au service de leur communauté. Elle est belle, elle est grande notre Église, celle hors les murs. Je remercie tous ceux qui m’ont aidé, ont prié avec moi, Christiane pour ses intentions et ses prières (la prochaine fois je l’embarque avec moi) et Cathy, pour ses médailles « en or » et les intentions envoyées, ce sont mes deux « soeurs spi ». Alain pour sa confiance, me donner cette liberté de vie et m’avoir encouragée à l’endurance des randos. Ma famille, mes sœurs, celles qui marchent et celle qui envoie les petits messages. Je n’ai eu aucune crainte, j’ai lu un petit article « Je n’ai plus peur de rien » Patriarche Athenagoras ! Encore une coïncidence ? Chantal

Via Garona (GR 861), en quelques mots

Parmi les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, il y en a un que l’on connaît moins bien. Ouvert en juillet 2017, le GR 861, baptisé Via Garona, relie Toulouse à Saint-Bertrand-de-Comminges en longeant la Garonne sur 170km. « Il permet aux marcheurs de rejoindre la voie du Piémont sur un parcours de 170 km le long de la Garonne, dans un espace préservé et varié partant de la « Ville rose » et sillonnant successivement le Pays toulousain, le Volvestre et le Comminges ». lit-on sur le site du Conseil Départemental de Haute-Garonne, promoteur des chemins de randonnée du département.

En quelques chiffres, Via Garona, c’est 41 communes traversées, 6 sites classés au patrimoine de l’Unesco, 3 basiliques, mais aussi 500 espèces végétales.