De douleur et de grâce, Père Jean revient du Burundi

Parce qu’il n’aime pas parler de lui, parce que « les vacances, c’est  les vacances ! » et qu’il n’était pas enclin à nous raconter les siennes passées au Burundi, son pays natal. Parce que l’Eglise fêtait ce jour-là Notre Dame des Douleurs et qu’il venait de dire la messe avec une poignée de fidèles, dans le petit oratoire du presbytère de Lalande où il habite, père Jean nous a confié le malheur qui l’a touché à son retour de congé et malgré tout, aussi, la grâce qu’il a reçue. Alors qu’il venait d’arriver en France, il a reçu un appel du pays lui annonçant la mort de sa cousine qui venait de mettre au monde des jumeaux. « C’est elle qui m’a accompagné à l’aéroport, je voulais l’en dissuader car je ne voulais pas la fatiguer mais elle voulait vraiment m’accompagner. C’est comme si elle avait voulu me dire au revoir. Un au revoir qui me transperce le cœur, comme Notre Dame des Douleurs…» murmure-t-il. Prions pour Père Jean, pour sa cousine et toute sa famille, et accueillons-le en cette rentrée avec amour et générosité.