Homélie de père Gibson – Jeudi Saint B (28/03/24) « L’Eucharistie au centre de nos vies. »

2024-03-28T13:04:14+01:0028 mars 2024|

Par des célébrations toutes particulières de son Seigneur crucifié, enseveli et ressuscité, l’Église célèbre solennellement dans un triduum sacré, les plus grands mystères de notre rédemption.

Cela commence dès aujourd’hui soir à l’église de Lalande où toute notre communauté paroissiale se rassemble à 20h en mémoire de la sainte Cène de notre Seigneur. Prendre part à l’ensemble de célébrations de ces trois jours c’est accepter de vivre profondément et pleinement le projet de Dieu pour notre salut. Nous ne pouvons que y être associés car ici est notre trésor ici aussi doit se trouver notre cœur. Un héritage incommensurable que nous célébrons ce soir et qui met en exergue les trois dimensions justifiant la mission essentielle de l’église chrétienne : l’institution de l’Eucharistie et du sacerdoce ainsi que le commandement du seigneur sur la charité fraternelle.

De toutes les trois, l’Eucharistie est au centre, comme elle doit être au centre de notre vie chrétienne. C’est elle qui justifie le sacerdoce. Sans elle, pas de sacerdoce ministériel. C’est encore elle, en tant que communion qui préside à la charité fraternelle. En nous nourrissant de l’Eucharistie quotidienne dans un grand désir, nous rendons possible l’existence d’une communauté où règne la charité fraternelle, l’existence d’un foyer, d’une famille d’une société où les uns sont voués au service fraternel des autres. L’eucharistie c’est le Seigneur lui-même et le Seigneur est la source de notre vie et de notre charité. Si le Seigneur nous a laissé l’Eucharistie c’est pour que nous nous souvenions toujours de l’immensité et de l’abondance de son don à l’humanité tout entière. Lui de condition divine n’a pas gardé jalousement le rang qui l’égalait à Dieu mais a accepté de devenir homme en toute humilité afin que tous soient sauvé. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Telle est l’envergure et la grandeur de ce don. Le prêtre sacerdotal tout entier doit demeurer témoins de cette merveille infinie. Le prêtre ministre de l’Eucharistie doit veiller et prendre soin en toute humilité du peuple sacerdotal pour lequel ce sacrifice a été offert : j’en profite, comme tous les ans, pour rendre hommage et grâce au Seigneur pour mes deux frères aînés dans le sacerdoce Pierre et Pascal pour leur dévouement et franche collaboration dans la mission que l’évêque m’a confiée et qu’ils partagent avec moi sans ménager aucun effort. Merci aussi aux deux diacres José et Guy pour leur service de charité fraternelle dans notre paroisse.

Que le Seigneur continue de nous garder toujours unis dans son service en nous établissant tous, chacun serviteur de ses frères et sœurs. Bonne Sainte Cène !