« JOIE DE NOËL, SOURCE DE NOTRE JOIE POUR LA MISSION FRATERNELLE »

2021-12-01T17:29:01+01:001 décembre 2021|

La Bonne Nouvelle (l’Évangile) nous met le cœur en joie. Nous nous sommes donnés comme fil rouge de notre année pastorale : « revivons et reprenons dans la joie notre mission fraternelle ». Il s’agit ici de braver le temps de la pandémie et ses conséquences en reprenant au centre de nos vies ce qui est Puissance, Énergie, Essentiel : « la Joie ». La Joie demeure un enjeu majeur pour un re-départ. Mais d’où peut nous provenir cette joie immense qui soit vraiment puissance au point de reprendre et de revivre plus qu’avant notre mission fraternelle ?

Le pape François affirmait au premier paragraphe de son exhortation apostolique la joie de l’Évangile : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par Lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus-Christ la joie naît et renaît toujours ». On voit bien qu’il s’agit d’abord d’une personne, Jésus Christ. Or ce Jésus nous est avant tout, donné dans le mystère du Dieu fait homme, de l’incarnation, de Noël. Les anges disaient de Lui aux bergers : « ne craignez pas, je vous annonce une grande joie, un sauveur est né, c’est le messie promis, chantez votre joie ». Recevoir la bonne nouvelle de la venue de l’enfant c’est accepter que notre vie soit un lieu de rayonnement, d’exaltation et donc de joie pour le monde. Voilà pourquoi ce temps de l’Avent, à travers les trois conférences de 2, 9 et 16 Décembre, à 20h30 à l’église de Pechbonnieu doit nous aider à nous ressourcer dans le mystère de Noël afin de redevenir missionnaires de la Joie auprès de nos frères. Je vous y invite nombreux car le vrai accueil de Noël en dépend, comme le véritable enjeu de toute mission aussi. Ce serait là une manière de vivre aussi la synodalité de l’église dans notre secteur pastoral. Il parait que beaucoup d’entre nous ne comprennent vraiment pas le sens de ce synode universel et donc redoutent d’y aller. Pour ma part, je considère justement que la meilleure façon de le comprendre c’est aussi de prendre le risque d’y aller en étant dans le flou. En y prenant part, on en ressort transformé et donc moins ignorant que quand on y est entré.

Je vous souhaite de très bonnes fêtes de Noël et de nouvel an. Que la joie de l’enfant qui va naître vous envahisse et vous fasse beaucoup de bien.