Jour de Pâques, Le Christ est vraiment ressuscité, Il est vivant comme il l’a dit

2022-04-17T12:57:12+01:0017 avril 2022|

Proposition de contemplation selon saint Ignace.

Prier l’Esprit saint et lire le texte. Puis demander une grâce, par exemple d’entrer dans la scène et dans la foi, Prendre un temps sur chaque partie, 10 minutes par exemple. Relire cette partie, imaginer la scène, écouter, choisir quel personnage je suis (Marie de Magdala , Pierre ou Jean), ce qu’il dit, voit, entend, ressent, fait. Rester sur ce qui a du goût, ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un moment de dialogue avec le Seigneur.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20,1-9)

Première partie de l’évangile, l’absence

Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. »

Choc visuel, émotion et course de Marie de Magdala. Elle donne interprétation immédiate de ce qu’elle a vu, et que craignaient certains : on l’a enlevé !

Je peux prendre 5 minutes pour contempler Marie de Magdala interloquée, passant des pensées de deuil et d’embaumement au scandale de l’enlèvement, cherchant en vain le cadavre de celui qu’elle aime.

Deuxième partie de l’évangile, le questionnement

Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il aperçoit les linges affaissés ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, affaissés , ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,non pas posé avec les linges, mais à part, enroulé à sa place.

Aussitôt Pierre et Jean accourent. Pierre observe d’abord, mais ne comprend pas : les linges sont là, mot à mot ; affaissés, déposés, posés à plat. Il est donc impossible qu’on l’ai enlevé, car le contact d’un cadavre étant gravement impur, salissant, on s’en protégeait nécessairement par les linges. Le ‘suaire’, lui, était resté enroulé sur place, ayant gardé sa forme. Si Jésus s’était relevé comme Lazare, il serait parti comme lui avec les linges. Alors Jésus s’est-il évaporé ?

Je peux prendre 10 minutes pour contempler Pierre interrogatif.

Troisième partie de l’évangile, la foi naissante qui ne sait pas encore se dire

C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Jean entre alors, il voit et aussitôt il croit que Jésus est ressuscité comme il l’avait promis et comme les Écritures l’avaient annoncé. Enfin la vérité apparaît ! L’insistance des évangiles sur les faiblesses des apôtres est la meilleure preuve de leur souci absolu de vérité.

Je peux prendre 10 minutes pour contempler la foi de celui qui se savait aimé de Jésus. Suis-je aimé et croyant moi aussi ?

Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Je peux demander la joie et la foi de Jean, et que je sache la partager Conclure par un signe de croix, me lever, noter mon vécu.

Remarques du chimiste : Les observations scientifiques du ‘suaire de Turin’ correspondent précisément aux évangiles, tissage, pollens, histoire, traces de sang, examens physico-chimiques divers, sauf l’analyse au carbone 14, contestée car l’échantillon fut prélevé sur un bord peut-être réparé au Moyen Age. Par contre la formation de l’image traduisant un relief reste assez mystérieuse, en tout cas hors de portée d’un faussaire, puisque nul ne sait la reproduire à ce jour. Autre mystère : Les observations montrent que les plaies n’ont pas été décollées du tissu, ni le corps ne s’est décomposé dedans.