La sainteté, don de l’amour du Père

« Personne ne vient à moi si le Père ne l’attire… » dit Jésus. Dieu donne la foi en invitant librement les hommes à se mettre en chemin vers la sainteté qui, elle, demeure le leitmotiv de tout cheminement chrétien. La sainteté est donc un don de Dieu. Mais un don universel. Le mois de Novembre est traditionnellement émaillé de plusieurs rendez-vous qui nous introduisent dans la dynamique d’une église vivante et vivifiante. Point n’est besoin de rappeler que dès le début de ce mois, la fête de tous les saints est un vrai kérygme (annonce de la foi en la résurrection), une vraie proclamation de la foi au Dieu ressuscité. C’est l’annonce que, pour tous ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur, la vie sur la terre n’a pas en elle-même sa finalité et que dans la mort, cette vie n’est pas détruite mais elle est transformée, un peu à la manière d’une chenille qui se transforme en papillon montrant ainsi à la fois la fin d’une vie (de chenille) et la continuité de cette même vie (autrement) en papillon. Oui, Il est grand le mystère de notre foi. C’est cette vie dont jouissent nos saintes et saints au ciel, nos sœurs et frères qui sont morts dans le Seigneur. Saint Paul ne disait-il pas que si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, si nous mourrons nous mourrons pour le Seigneur ? Oui, dans notre vie comme dans notre mort nous appartenons au Seigneur de la Vie.
Si nous pensons à nos morts le 2 Novembre nous pensons à eux en tant que déjà introduits dans la vérité de l’éternité du Père, autrement, ce serait simplement un culte des morts, que Dieu désapprouverait avec une grande colère ! C’est dans cette optique que nous sommes appelés à célébrer la Toussaint, mystère vivant au cœur de notre foi.
Un autre rendez-vous spirituel de ce mois est l’entrée de l’Avent. Ce temps consacré à la prière nous conduisant à un autre mystère encore, celui de l’incarnation de Jésus. Dieu épouse notre humanité afin de nous permettre d’entrer dans sa divinité en sanctifiant notre humanité. Une telle rencontre si importante ne peut aboutir que si en amont l’on peut vraiment y penser.
Enfin le troisième rendez-vous de ce mois sera la grande fête du Christ, le Roi de l’univers, qui clôturera non seulement la série des fêtes du mois de Novembre mais aussi la fin de cette année liturgique C pour passer à l’année A où nous lirons l’Evangile de Saint Matthieu aux messes. Bonnes fêtes à tous !