Le Carême débute : retour sur l’association « Soona Dream », soutenue par notre ensemble paroissial

2020-02-26T09:25:09+01:0026 février 2020|

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades… Je ne suis pas venu appeler les justes mais les pécheurs » (Mt 9, 12b. 13b). Tel sera le fil conducteur des six semaines de Carême 2020 sur l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas. Un temps de prière, de pardon, de partage. On se souvient de la soirée « bol de riz-édition 2019 ». La paroisse avait présenté et soutenu financièrement l’association Sona Dream, porté par Jan Lumu, membre de notre équipe d’animation pastorale. Il nous livre ici ses joies et ses projets pour l’école-chapelle de ce petit village d’Ouganda.

Chers amis voici un an, j’ai décidé de vous parler du projet initié par mon feu père. Il s’agit de la construction d’une chapelle – école dans mon village natal de Soona en Ouganda. A l’occasion de cet anniversaire je voudrais vous faire un retour sur l’année écoulée. J’ai été agréablement surpris et touché par votre générosité. Un grand merci à vous. Les dons sont venus de mes amis, des amis de mes amis, des paroissiens de l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas, du monastère d’En Calcat, et des anonymes. Après déduction des frais, nous avons récolté 2616.59€. Merci de m’avoir fait confiance. Fin avril 2019, je me suis rendu en Ouganda pour apporter la bonne nouvelle. J’ai rencontré les habitants et les enseignants pour définir le plan d’action. Ce qui frappe à première vue, c’est la différence de conditions de vie entre la ville et la campagne. A Soona, qui se situe à 100 km environ de la capitale, Kampala, la vie n’est pas facile.

Des conditions de travail spartiates pour les écoliers

L’agriculture qui était autrefois l’activité économique principale ne suffit plus pour vivre dignement. Les conséquences de la déforestation massive sont visibles. Les saisons ne sont plus régulières. Entre des longues périodes de sécheresse et des pluies torrentielles, les récoltes sont instables. Malgré la précarité visible, les habitants gardent l’espoir et la joie de vivre. Dans ce contexte, le travail sur notre chapelle – école offre temporairement quelques emplois aux jeunes du village. Ma plus belle rencontre à Soona a été la journée passée avec les élèves de l’école que vous soutenez. Malgré les conditions de travail spartiates, élèves comme enseignants restent motivés. Pour des raisons électorales mais aussi grâce à notre initiative citoyenne avec chapelle- école, le gouvernement a construit quelques salles de classe sur un terrain offert par ma famille. Malheureusement, il n’y pas assez de salles pour tous les élèves. En semaine, la chapelle accueille une à deux classes simultanément. Pour les célébrations liturgiques, les habitants utilisent les bancs de l’école. Ces bancs, trop petits, ne sont pas adaptés aux adultes. De plus, le fait de les déplacer d’un lieu à l’autre crée de la casse. (Contact : lumujan@yahoo.fr)