Lors d’obsèques à l’église, il n’a pas échappé à votre sagacité, la grande similitude entre les gestes accomplis au cours de cette célébration et ceux posés pour le baptême, comme : l’accueil à la porte, la lumière ou l’eau…
Pour l’eau, au cours des funérailles, l’Eglise procède à l’aspersion, ou « bénédiction » comme on l’entend souvent, au moment du dernier adieu. Pour cela le prêtre, ou l’officiant laïc quand c’est le cas, utilise soit un goupillon, soit des branches de buis ou laurier soit un aspersoir. Ce geste est accompli en rappel de notre baptême*.
Au cours d’une de nos rencontres en équipe, le père Gibson avait émis l’idée que nous disposions d’un goupillon de poche ou un aspersoir pour des raisons de commodité. En fait, jusqu’à lors, il fallait récupérer l’aspersoir ou goupillon dans une sacristie, poser l’acte et le rapporter à la sacristie avec une contrainte liée à la disponibilité de la sacristine du lieu et des membres de l’équipe.
Nous avons donc acheté des petits aspersoirs « personnels » (voir la photo : ils sont beaux , n’est-ce pas ?).
Mardi 9 Novembre, jour de la fête de la Basilique du Latran (lieu où se trouve le plus grand baptistère de l’Eglise, où au moment du règne de Constantin, une immense foule se faisait baptiser au quotidien), le père Gibson à la fin de la messe qui précède notre rencontre en équipe a récité la prière de bénédiction pour ces objets, distribués le jour même aux membres de l’équipe, ayant été appelés, formés et envoyés par notre curé.
Ces aspersoirs serviront donc dans cette mission dans trois situations :
– Lors d’une rencontre avec les familles en deuil pour bénédiction du corps du défunt à la station de la maison.
– Lors d’une bénédiction de la tombe lors de la première inhumation dans celle -ci
– Lors de la prière aux cimetières et bénédiction des tombes pour la commémoration des défunts le 2 Novembre de chaque année.
Bien évidemment l’eau bénite pour ces aspersoirs sera « puisée » dans les sacristies avec l’accord de notre prêtre.
Voilà, cet objet permettra donc de faciliter notre mission, en gardant toujours en nous l’essentiel : le sens des gestes posés.
N’oublions pas, notre fil rouge pastoral :« Revivons et reprenons notre mission fraternelle dans la joie » et Seigneur, Garde-nous dans la joie de te servir. Amen ! (Final de la prière diocésaine de la pastorale d’accompagnement des familles en deuil.
*Pour le non baptisés, d’autres gestes sont posés, mais cela pourra être expliqué à un autre moment.
Lien pour la première lecture de la messe du 9 Novembre :