5è dimanche de Carême, dimanche des larmes
Après les premiers jours de confinement, sidérés mais remplis d’espérance, voilà venu le temps de la désolation avec la propagation inexorable de l’épidémie, les malades et les morts dans une solitude absolue, ce paradoxe des confinés-canapés et des travailleurs-épuisés ; du chômage partiel qui va peser lourd sur le budget des familles…. Ce dimanche lors de la messe qu’il a célébré dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe le Pape François a ouvert la célébration par ces mots : « Je pense à tellement de personnes qui pleurent. Les gens isolés, les gens qui sont en quarantaine, les anciens qui sont seuls, les gens qui sont en thérapie, à l’hôpital, les parents qui n’ont pas leur salaire et qui n’arriveront pas à donner à manger à leurs enfants. Beaucoup de personne qui pleurent. Nous aussi dans notre cœur nous les accompagnons et ça ne fera pas de mal de pleurer avec les larmes du Seigneur sur son peuple ». Dans l’Évangile de ce jour (Jn 11, 3-45), nous avons contemplé le Christ compatissant à la douleur de Marthe et Marie qui viennent de perdre leur frère Lazare. En concluant son homélie, le pape François disait : « En ce 5è dimanche de Carême, dimanche des larmes, demandons la grâce de pleurer comme Jésus l’a fait pour son ami Lazare, pour Jérusalem et pour chacun d’entre nous ».
Sarah, une petit lumière d’Aucamville
« Une lumière dans notre vie quotidienne, raconte une fidèle de notre ensemble paroissial : nous sommes surveillés par notre voisine… de 5 ans ! Elle s’appelle Sarah. Elle nous appelle lorsque nous passons dans le jardin. Ce qu’elle m’a demandé, ce sont… des fleurs du jardin : des pâquerettes, un iris, une pivoine… « Celle-là, là-bas ! » criait-elle par-dessus la clôture. J’ai mis du temps à les voir. Elle a apporté ces fleurs à sa maman et en échange avec ses petites mains a cueilli quelques petites herbes minuscules qu’elle m’a données. Et même un caillou lisse « en souvenir » me dit-elle. C’est beau de l’entendre s’émerveiller lorsqu’elle reçoit les fleurs !
Des nouvelles de Mamadou, demandeur d’asile
L’association toulousaine Welcome qui a déjà confié trois demandeurs d’asile à notre ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas vient de publier sa 9è Newsletter. Welcome Toulouse nous annonce l’ouverture de son site internet : http://welcometoulouse.fr/ et nous donne quelques nouvelles des demandeurs d’asile dans la tourmente du Covid-19. Sur Toulouse, toutes les familles d’accueil ont généreusement prolongé le temps de leur hospitalité. Notre « protégé », Mamadou, qui fut accueilli dans six familles de notre paroisse en 2019, est maintenant à Cahors dans un Cendre administratif d’Accueil pour Demandeur d’Asile (CADA). Il va bien.
A Castelginest, un fidèle nous propose de prier avec le diocèse
« Ce n’est pas facile de ne pouvoir aller là où on le souhaiterait, mais c’est pour le bien de tous, écrit-il. Nous pensons et prions pour toutes ces familles qui ont des personnes hospitalisées, pour l’ensemble des soignants et de toutes les personnes dans la vie active et le bénévolat qui sont fidèles au poste dans ces conditions difficiles. Voici deux méditations de carême envoyées par le diocèse par texto, que je vous propose :
« J’ai crié vers toi, Seigneur, j’ai supplié mon Dieu. Tu as changé mon deuil en une danse. Que sans fin, Seigneur, mon Dieu, je te rende grâce ! » Ps29
« Là où il n’y a pas d’amour, mettez de l’amour et vous récolterez de l’amour ! » Saint Jean de la Croix
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