Le Carême, ce chemin de 40 jours qui nous mène à Pâques, commence mercredi 1er mars que l’on appelle le mercredi des Cendres. Mais, pourquoi ce nom ?
Au cours de cette messe chaque fidèle, adulte ou enfant, prêtre ou laïc, est invité à s’avancer vers l’autel et le prêtre le marque d’une croix de cendres sur le front en disant : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle ». Le Carême ouvre, en effet, un temps de retour vers le Seigneur, vers les autres, un retour sur soi, un temps de prise de conscience de nos faiblesses, d’un effort de conversion pour se préparer à mieux vivre la joie pascale.
Traditionnellement, dans l’Ancien Testament comme dans le Nouveau, le deuil, la pénitence se manifestent par des signes visibles : on se couvre la tête de poussière ou de cendres, on se vêt de sacs. (Jon 3, 5-8 ; Jr 6, 20).
Les cendres évoquent la poussière dont Dieu se sert pour créer l’homme (Gn 2,7) et nous rappelle l’humilité et la fragilité de nos origines, notre condition pécheresse.
En fabriquant nos cendres avec les rameaux bénis de l’an passé, nous manifestons que nos élans de foi se fanent et ont, périodiquement, besoin d’être régénérés dans la prière, le jeûne et le partage.
Sur notre photo : Père Joseph avec Ruben, paroissien chargé de brûler les rameaux des fidèles, à la sortie de la messe dominicale de Castelginest.
Deux célébrations auront lieu sur notre ensemble paroissial mercredi des Cendres, 1er mars :
- à Pechbonnieu à 19 heures
- à Aucamville à 20h30.