Comment porter la communion aux personnes malades -chez elles ou en institution ? Tel était le thème de la journée de récollection du Service de l’Évangile auprès des Malades (SEM) de l’ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas. Une douzaine de bénévoles se sont retrouvées autour du père Bernard et du diacre José pour partager la Parole de Dieu, prier et faire mieux connaissance. L’occasion d’accueillir également les deux nouvelles arrivantes du service : Martine et Arlette.
Questions-réponses avec Annie Rols, responsable de l’équipe.
Pourquoi porter la communion aux malades ? Est-ce qu’on dit des messes au domicile des malades ?
Il ne s’agit pas de dire une messe. Un prêtre pourrait le faire mais dans notre équipe SEM, cela n’est jamais arrivé. Des messes ont lieu tous les mois en maison de retraire et à la clinique de Montberon au cours desquelles les malades peuvent recevoir l’Eucharistie. A domicile, les membres de l’équipe apportent la communion aux personnes qui le souhaitent. « Par la communion, nous participons à la célébration de la communauté, nous disent-elles. Communier c’est s’unir à nos frères. Les malades veulent être avec nous «membres du Corps du Christ».
Dans l’enseignement de père Bernard, y a-t-il quelque chose qui vous a marqué ou touché plus particulièrement ?
L’enseignement de père Bernard est toujours enrichissant. Nous retenons que l’hostie est «le centre de la plus grande présence de Dieu. C’est une présence réelle. La substance de l’hostie : c’est Jésus, corps et âme. Ce n’est pas un symbole ». Le pain devient Jésus ! Le Royaume de Dieu est au milieu de nous. Le prêtre est le gardien de l’Eucharistie dans son église. Nous, membres du SEM, nous sommes délégués de l’Église. Lorsqu’on amène l’hostie, nous prions d’abord… Nous sommes des messagers. De façon respectueuse, on observe des règles précises pour apporter la Communion.
L’équipe s’enrichit de deux nouveaux membres : qui sont-elles ?
Nous rendons grâce pour ces nouvelles participantes à notre équipe : Martine et Arlette. Martine est de Montberon. Elle voulait servir les plus fragiles, les malades, les personnes âgées… parce qu’elle pense que c’est à ces personnes qu’on peut donner le plus. Arlette est de Toulouse, près de Lalande, et s’occupe déjà de personnes à visiter. Elle est déjà proche des personnes âgées. Elle se sent plus à sa place dans ce service dans l’Église qu’elle fréquente. Nouvelles, elles n’ont pas hésité à rejoindre notre groupe dès la récollection !
Prochaine date à retenir : soirée de prières pour les malades le vendredi 7 février à 19 h à l’église de St Alban.