« Accueillir le migrant est une bénédiction »

2018-07-06T19:50:51+01:008 juillet 2018|

Ce titre est celui de l’aumônier général du Secours catholique, Dominique Fontaine, qui, ce mois-ci, publie dans le journal « Messages » une méditation sur ce thème. Oui, accueillir est une bénédiction et nous avons la chance de le vivre sur notre ensemble paroissial Aucamville-Saint-Loup Cammas : cette année avec un réfugié Gambien, Bubacarr et déjà l’an passé, avec un Angolais, Luis.

En lien avec l’association jésuite Welcome, six familles se sont ainsi engagées à héberger à tour de rôle, pendant six mois, un réfugié demandant l’asile à la France. Mois après mois, dans un cadre bienveillant et sécurisant, la personne peut ainsi se ressourcer et avancer dans ses démarches administratives pour obtenir ses papiers, enfin, regarder l’avenir et bâtir un projet de vie.

C’est ainsi que les familles d’accueil « Welcome » ont vu, au fil des semaines, se détendre le visage de Bubacarr qui peu à peu s’est davantage confié à elles, les a enthousiasmées par sa détermination et convaincues de lui donner toutes ses chances d’obtenir ses papiers en recourant à un avocat Toulousain aguerri pour préparer sa défense devant la cour nationale du Droit d’Asile où il sera convoqué prochainement. Pour cela, il leur a fallu réunir des fonds : grande question ! Elle fut abordée dans la joie et l’enthousiasme par les familles d’accueil. Il faut préciser que cet accueil leur a permis de se découvrir de nombreuses affinités qu’elles entretiennent désormais -les fruits inattendus d’une belle action !

C’est ainsi qu’il fut décidé d’associer toute la communauté paroissiale à travers la vente de gâteaux organisées les 16 et 17 juin à la sortie des messes d’Aucamville et Cépet… et Castelginest ! Merci aux nombreux pâtissiers et pâtissières qui ont participé aux côtés des familles d’accueil Welcome. Merci à Père Joseph et aux équipes des Communautés paroissiales  locales (CPL) qui ont accueilli cette initiative et l’ont soutenue. Merci à vous tous qui avez été nombreux à faire un geste pour Bubacarr. Lui, qui vit un exil douloureux loin de sa famille et de son travail, qui a connu la rue, la violence et la peur, n’en finit pas de s’émerveiller devant ces gestes simples et concrets de solidarité. Merci !