« J’étais malade et vous m’avez visité »

2018-04-18T07:16:21+01:0018 avril 2018|

Soyons tous au service des malades alités et hospitalisés. Être au service des malades et des gens démunis, n’est pas le fait du hasard, c’est un geste qui relève du Christ notre Seigneur. Comme le souligne notre Pape François : « Sur le visage de chaque être humain, encore davantage s’il est éprouvé et défiguré par la maladie, brille le visage du Christ. »

Dans toutes les cultures, visiter une personne malade revient à lui apporter quelque chose pour la soutenir, soit à manger, soit à boire, en respectant les prescriptions médicales, soit encore à donner quelques bonnes paroles d’assistance et de réconfort dans la souffrance, l’animer par le dialogue et l’écoute.

C’est sur ce point que les membres du service d’évangélisation auprès des malades (SEM) se focalisent : l’assistance des malades par le dialogue et l’écoute, une assistance spirituelle à la lumière de Jésus. C’est pourquoi, mener une bonne conversation avec un malade serait une priorité, en évitant évidemment toute parole qui lui serait défavorable. Ce n’est pas toujours facile d’entrer en conversation profonde avec certains malades dont le corps est broyé et abîmé. Bien qu’il y ait quelques obstacles surtout le manque de communication, on arrive à poser quelques gestes simples, de tels gestes de fraternité lui montrent qu’on est avec lui pour l’empêcher de désespérer. Certains malades fatigués par la maladie se disent que Dieu les a abandonnés. Ils se sentent très souvent mis à part de la vie des bien portants. Nous devons garder nos liens de solidarité avec nos malades. Ils doivent se sentir écoutés et reconnus.

C’est dans ce sens que Saint Jean-Paul II a créé en 1992 le 11 février une journée mondiale des malades, jour de la fête de Notre Dame de Lourdes. Le service des malades doit être une affaire de tout chrétien digne de son nom.

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Vicaire de l'ensemble paroissial