6B Dimanche des Rameaux et de la Passion (Mc 11,1-10) Béni soit celui qui vient de la part du Seigneur !

2024-03-24T09:47:32+01:0024 mars 2024|

Contemplation de l’évangile du jour

Prier l’Esprit saint, lire le texte et demander une grâce, par exemple d’acclamer Jésus comme mon roi et mon seul sauveur. Puis prendre quelques minutes sur la première partie. Relire cette partie, imaginer la scène, repérer qui je suis, dans la foule qui acclame Jésus ou parmi ses disciples, écouter ce qu’il voit, entend, ressent, fait. Rester sur ce qui me touche. Puis la 2e partie, la 3e, et finir par un dialogue avec le Seigneur.

Évangile (Marc 11,1-10)

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ »

Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux!»

Première partie de l’évangile du jour.

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ »

Jésus approche pour la dernière fois de Jérusalem où il sait qu’on va l’arrêter et le tuer, proche de Béthanie, (ou ‘maison du pauvre’). L’itinéraire de Jésus est celui annoncé par les prophètes pour Dieu venant juger le monde à la fin des temps : « le Seigneur sortira pour combattre avec les nations, comme lorsqu’il combat au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, ce jour-là, sur le mont des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient.” (Zac 14,3-4)

L’âne est la monture traditionnelle des rois d’Israël : « Le roi David leur dit : « Prenez avec vous les serviteurs de votre maître. Vous placerez mon fils Salomon sur ma propre mule, et vous le ferez descendre à Guihone. Là, le prêtre Sadoc et le prophète Nathan lui donneront l’onction comme roi sur Israël. Vous sonnerez du cor et vous direz : “Vive le roi Salomon !” (1R1, 33-35) Le Seigneur de l’univers entre dans sa ville royale, mais il a choisi de s’abaisser progressivement dans nos échelles de prestige humain. Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus qui choisit d’y entrer, non pas en militaire triomphateur avec des chars de combat et un cortège de soldats, ni en juge imposant, sur un grand cheval, mais au contraire humblement, sur un petit âne.

Deuxième partie de l’évangile du jour.

Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : «Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.

Jésus fait les préparatifs selon les instructions du Père, qui a déjà tout prévu. Les amis de Jésus tentent quand même une entrée un peu plus solennelle, ils couvrent l’âne de leurs manteaux.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus inspiré par la prophétie de Zacharie 9 : « Exulte de toutes tes forces, fille de Sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici ton roi qui vient à toi : il est juste et victorieux, pauvre et monté sur un âne, un ânon, le petit d’une ânesse. Ce roi fera disparaître d’Éphraïm les chars de guerre, et de Jérusalem les chevaux de combat ; il brisera l’arc de guerre, et il proclamera la paix aux nations.” (Zac 9,9-10)

Troisième partie de l’évangile du jour.

Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux!»

Hosanna, ou plutôt ‘Hoshia-na’ en hébreu, signifie : ‘Sauve nous vraiment ! Elle est de même racine que le nom de Jésus, Yeshoua, Dieu sauve, c’est l’acclamation qui s’adresse au roi sauveur.

Je peux prendre quelques minutes pour contempler Jésus reconnu comme Messie, envoyé par le Seigneur, par une foule enthousiaste. Les feuillages et le tapis de manteaux renvoient aux promesses faites à David, que le peuple voit réalisées ce jour là. « Je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté… je rendrai stable pour toujours son trône royal. Moi, je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils… Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours. » (2 S 7,12-16)

Je termine par 5 minutes de dialogue amical avec Jésus. Est-ce que j’attends de lui mon salut ou bien de mon action ou de celle des hommes ? Le lui dire. Conclure par un signe de croix ou un chant, me lever, je peux noter mon vécu.

Chant : Hosanna https://www.youtube.com/watch?v=tWdTu1i9EeA