C’est “l’équipe de France” qui est championne du monde!

2018-07-18T06:57:34+01:0018 juillet 2018|

Nous sommes les champions, nous sommes les champions…..”, voilà un refrain que nous avons tous repris ce dimanche soir partout en France. Quelle liesse! Quelle allégresse dans nos maisons, nos rues et grandes avenues, nos fan-zones! Le  pays en avait besoin. Je voudrais féliciter cette “équipe de France” qui a gagné. Oui, il s’agit bien d’une équipe, une sorte de communauté qui a travaillé et joué en équipe, ensemble. Heureusement qu’elle n’avait pas de “pins-parasol”, telles ces stars plusieurs fois « Ballon d’or » comme  Ronaldo ou Messi sur qui toute l’équipe misait et qui malheureusement font tellement d’ombre aux autres, qu’elles ne laissent rien pousser à côté d’eux…. On voit bien jusqu’où ils sont allés!

Mais cette équipe de France a été une vraie équipe : compacte, talentueuse, joyeuse et fraternelle. Elle est tellement diverse et métissée… mais ces joueurs étaient unis et voulaient gagner ensemble. Quelle coïncidence avec l’évangile écouté le jour-même de ma finale, le 15 juillet, 15è dimanche du temps ordinaire où le Christ envoie les 12 disciples en mission “deux par deux”, c’est-à-dire ensemble et sans beaucoup de moyens, modestement et les appelant à faire confiance! Si les différents joueurs ont réellement chacun du talent comme la vitesse de Kanté qui court “comme le vent”, la précision ferme et rapide du gardien de but et capitaine Lloris, l’intelligence, la technicité, la rapidité, le génie et la jeunesse de Mbappé, la maîtrise de Griezmann, Giroud, Pogba… tous ces talents ont été mis au service du collectif. Ils ont vraiment été et joué ensemble : c’est cela la clef de leur réussite.

Même en mission pastorale, se la jouer “perso”, faire de l’ombre aux autres parce qu’on se sait très fort, très compétent… ne pas être capable de travailler en équipe en n’étant pas avec les autres, mais en travaillant “à côté des autres”, cela ne fait pas croître la mission ni faire grandir l’Eglise. Pour grandir et réussir, l’Eglise a besoin des disciples-missionnaires que Jésus envoie en équipe, “deux par deux”, travaillant vraiment ensemble, comme cette équipe de France qui nous donne la joie de ramener de Moscou cette deuxième étoile sur le maillot, cette coupe du monde… qui nous fait oublier les provocations de Materazzi, le coup de tête de Zidane… il y a 12 ans ! Bravo les champions !