La Pâques du Seigneur, source de notre joie et de notre espérance.

2024-03-02T11:50:59+01:002 mars 2024|

Nous ne perdons pas de vue que ce qui justifie notre exercice et notre entraînement de carême c’est la joie pascale. Carême pour carême n’a pas de sens ni de place dans la croissance spirituelle.

« Si le christ n’est pas ressuscité vaine est notre foi… » et vaine est notre joie, vaine est notre espérance. Pour nous sentir près du Seigneur, il convient de lui déposer tout notre fardeau de péchés, le sacrement de la réconciliation et du pardon retrouve alors toute sa place à cet effet. Dans notre secteur paroissial nous avons la chance de vivre ce moment aussi bien en communauté pécheresse qu’en pénitent individuel. Deux célébrations pénitentielles communautaires nous sont proposées le mardi et le mercredi de la Semaine Sainte à 20h30 ainsi que les confessions individuelles le Samedi Saint à 10h et à 15h (voir le bulletin pour les autres précisions).

Permettez-moi de rappeler cette chose importante : il y a bien une différence entre la célébration pénitentielle communautaire avec possibilité de se confesser et les confessions individuelles. Dans le premier cas, il s’agit bien d’une démarche communautaire où toute la communauté chrétienne se sentant pécheresse marche ensemble vers le pardon du Seigneur. Les membres de cette communauté se sentent solidaires et vivent ensemble de fond en comble cette démarche. C’est ainsi que la liturgie pénitentielle prévoit en amont une préparation spirituelle par la lecture des textes bibliques, une petite exhortation ou homélie par le ministre du culte, un petit temps de silence pour l’intériorisation de la parole, la récitation de la formule pénitentielle et l’envoi en confession. Ne vont se confesser que ceux qui se sentent prêts après cette démarche. Car on n’est pas obligés de se confesser tout de suite dans cette démarche. On peut y venir uniquement pour vivre cette préparation spirituelle en communauté et chercher à se confesser à un autre moment. Cependant puisqu’il s’agit d’une démarche communautaire, il est recommandé que tout le monde vive cette démarche jusqu’à la fin pour finir dans la joie par un chant d’action de grâce. Même si l’on ne s’est pas confessé tout de suite, l’on attendra jusqu’au dernier pénitent. Solidaires dans le péché mais aussi solidaires dans la joie d’être pardonnés, c’est cela une communauté.

Dans le deuxième cas, c’est tout le contraire. C’est une démarche individuelle. Quand il y a des confessions individuelles programmées chacun y va à son heure sans tenir compte de personne, il se confesse et il repart aussitôt. Pas d’action de grâce communautaire. C’est vraiment quelque chose d’individuel. Voilà pourquoi il est recommandé que dans la mesure du possible, toute la communauté soit présente le jour de la célébration pénitentielle communautaire pour se soutenir et s’accompagner mutuellement même si l’on ne va pas se confesser forcément. J’espère que cette explication nous permettra de mieux vivre les confessions qui viennent pour mieux célébrer les fêtes qui approchent. Joyeuse Pâques !