Sainte-Faustine, une vie spirituelle dense, toute en confiance

2018-02-06T21:28:27+01:006 février 2018|

Ce qui fait essentiellement la sainteté de sœur Faustine, c’est sa confiance sans limite en la Miséricorde, et son humilité. C’est à cette simple religieuse, sans instruction mais courageuse, que Jésus a confié une grande mission : le message de la Miséricorde adressé au monde entier. Plusieurs fois Jésus dira d’elle qu’elle était sa secrétaire. Découvrez ici sa biographie.

Hélène Kowalska naît le 25 Août 1905, en Pologne. C’est la troisième de dix enfants d’une famille pauvre et très pieuse. Très jeune, Hélène sentit l’appel à la vie consacrée. Elle tenta de l’étouffer, elle savait ses parents opposés à ce projet pour des raisons financières. Jésus lui apparaît au cours d’un bal. Dès lors, elle quitta tout, mettant toute sa confiance en la Vierge Marie et en Jésus. Elle n’avait que deux ou trois années d’études quand elle entra dans la Congrégation de notre Dame de la Miséricorde à Varsovie. Elle y reçut le nom de sœur Marie Faustine. Elle y remplit là, les tâches qui en ce temps étaient dévolues aux sœurs converses (ce sont celles qui n’ont pu apporter de dote en entrant au couvent): tour à tour boulangère, jardinière, cuisinière ou portière. Elle accomplissait ses tâches avec zèle, observait fidèlement toutes les règles de son ordre. Naturelle, sereine, pleine d’amour bienveillant et désintéressé pour les autres, rien ne trahissait l’extrême richesse de sa vie mystique.

Deux prêtres ont eu une importance considérable dans sa vie et l’ont aidé à progresser dans sa vie spirituelle et l’avancement des demandes de Jésus : le Père Andrasz s.j. et le l’Abbé Sopocko. Toute sa vie a été orientée par une aspiration constante : parvenir à une union de plus en plus complète avec Dieu et coopérer avec Jésus à l’œuvre du salut des âmes. La profondeur de sa vie spirituelle est révélée dans son « PETIT JOURNAL ». Le Seigneur lui a accordé de grandes grâces (visions, révélations, stigmates cachés, connaissance des autres âmes et aussi épousailles mystiques, etc.). Le mode de vie sévère et les jeûnes qu’elles s’imposaient, les épreuves mystiques (nuit de la foi), les souffrances spirituelles et morales dues à la mission qu’elle recevait du Christ aggravèrent ses problèmes de santé. La tuberculose se développa, atteignant les poumons puis le tube digestif.

C’est complètement anéantie physiquement mais en pleine maturité spirituelle, unie à Dieu mystiquement, qu’elle mourut en odeur de sainteté le 5 Octobre 1938, à l’âge de 33 ans, dont 13 de vie religieuse. Béatifiée le 18 Avril 1993, par le pape Jean-Paul II, elle fut canonisée le 30 Avril 2000, dimanche de la Miséricorde, par ce même pape, sur la Place Saint Pierre, à Rome.